Le 31 octobre, le lancement officiel du projet de Grand transfert d’eau (GTE), reliant le lac de Guiers à Touba, suscite des interrogations. Birahime Seck, coordonnateur du Forum civil, a interpellé Cheikh Tidiane Dièye, ministre de l’Hydraulique, sur le choix du type de marché attribué pour ce projet, évoquant notamment le recours éventuel au gré à gré pour sélectionner l’entreprise Synohydro. Selon M. Seck, cette démarche pourrait manquer de transparence, ce qui va à l’encontre des principes de bonne gouvernance et de clarté dans l’attribution des marchés publics.
Malgré un communiqué de la cellule de communication du ministère, Seck note que sa question fondamentale — savoir s’il s’agit d’un gré à gré ou d’un appel d’offres — demeure sans réponse. Cette clarification est cruciale pour assurer la transparence et la légitimité du projet aux yeux de la société civile, qui reste vigilante quant aux méthodes de sélection des partenaires dans des projets d’envergure comme le GTE.