Ousmane Sonko, élu député lors des récentes élections législatives, a décidé de ne pas siéger à l’Assemblée nationale. Dans une déclaration faite ce lundi matin après un bref passage au Parlement, il a annoncé avoir déposé sa lettre de démission en tant que député, précisant qu’il reste à son poste de Premier ministre.
« Moi, je reste à la Primature et je souhaite bon mandat à tous les députés », a affirmé Ousmane Sonko, marquant clairement sa priorité pour l’exécutif. Il a également ajouté : « Le président de l’Assemblée nationale, c’est une fonction importante. C’est la deuxième personnalité de l’État. Mais en réalité, ce n’est pas lui qui détermine la vie de l’Assemblée. Ce sont les groupes parlementaires qui jouent ce rôle. »
Continuer les réformes depuis la Primature
Ousmane Sonko a expliqué sa décision en mettant en avant les responsabilités qui lui ont été confiées en tant que Premier ministre. Il a souligné l’importance de finaliser les réformes et les projets en cours à la Primature :
« Le président m’a confié un travail, et nous poursuivons ce travail-là. »
Avant de quitter l’Assemblée, il a tenu une réunion avec les députés de sa coalition pour leur transmettre des consignes et orienter leurs actions dans l’hémicycle.
Un choix stratégique et politique
Ce choix, bien que notable, s’inscrit dans une dynamique où l’équilibre entre l’exécutif et le législatif est crucial. En renonçant à son siège à l’Assemblée, Ousmane Sonko se concentre sur ses fonctions au sein du gouvernement, tout en laissant la gestion parlementaire à ses alliés et collègues.
Ce geste reflète également une volonté de maintenir une certaine cohésion entre les différentes branches du pouvoir tout en renforçant l’efficacité de l’exécutif face aux défis à venir.
Le nouveau visage de l’Assemblée nationale
Avec cette décision, l’Assemblée nationale se prépare à une nouvelle organisation sous la direction de son futur président. Les débats et décisions y seront façonnés par les groupes parlementaires, comme l’a souligné Ousmane Sonko.
Cette annonce marque une étape importante dans la configuration politique du Sénégal, où l’interaction entre les pouvoirs législatif et exécutif reste déterminante pour le développement du pays.
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