L’affaire AAE POWER, qui suscite de nombreuses interrogations, est désormais entre les mains de l’État. Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, a assuré suivre ce dossier de près. Lors de l’examen de la loi de finances rectificative (LFR) 2024 en commission et en séance plénière, il a répondu aux interpellations des députés sur le sujet.
Une saisine multiple et une plainte déposée
Selon le rapport de la LFR 2024, le ministère des Finances et du Budget a officiellement saisi l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARCOP). Par ailleurs, l’Agent Judiciaire de l’État (AJE) a porté plainte contre les parties impliquées dans cette affaire.
En parallèle, la Direction Générale des Impôts et des Domaines (DGID) a également pris des mesures en commanditant un audit approfondi. Ces démarches visent à faire toute la lumière sur cette affaire et à identifier les éventuelles irrégularités.
Un suivi rigoureux
Le ministre Cheikh Diba a réitéré l’engagement de son département à collaborer avec toutes les parties concernées pour garantir la transparence et préserver les intérêts de l’État. Les conclusions de l’audit en cours et les résultats des enquêtes seront déterminants pour les prochaines étapes.
Contexte
L’affaire AAE POWER a attiré l’attention en raison de présumées irrégularités liées à des marchés publics. L’implication d’institutions clés telles que l’ARCOP, la DGID et l’AJE montre l’importance que l’État accorde à ce dossier et à la nécessité de renforcer la gouvernance financière.