Dans sa livraison de ce mercredi 29 janvier, Les Échos informe que les forces de l’ordre ont dû intervenir à l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd) pour calmer les ardeurs. D’après le récit du journal, des passagers, très en colère, «ont tenté de bloquer les accès d’embarquement».
«Environ 150 [sur 200] passagers sont bloqués depuis 24 heures à l’aéroport de [Diass]», renseigne la même source. Qui souffle que leur vol à destination de Nantes, prévu lundi, n’a toujours pas décollé.
Une cinquante de passagers dont «des familles ayant des enfants en bas âge» ont pu se procurer des billets sur le vol d’Air France de 23h, le même soir.
Les autres passagers, «transférés vers des hôtels de proximité, dénoncent les conditions d’hébergement. «Nous avons été logés dans des conditions miteuses. Certains n’avaient pas d’eau dans leur chambre», fulminent-ils.
«Vers 17h, [lundi], on nous a annoncé que notre vol était annulé pour des raisons techniques. On nous conseille d’acheter un billet pour un autre vol. Ceux qui ont les moyens le font car ça monte à 1000 euros», martèle l’un d’eux, Thomas Guilmand, qui devait embarquer avec sa femme.
Le Français d’embrayer : «Le pire, c’est que l’avion est bien là, sur le tarmac. On nous a dit que ce n’était pas un problème technique, mais un manque d’équipage.»
