Les habitants de la Rue 1, située derrière la RTS à la Médina, sont en alerte face à une menace imminente d’expropriation de leurs maisons, dans le cadre des préparatifs des Jeux Olympiques de la Jeunesse 2026. Les propriétaires, réunis pour une conférence de presse prévue ce mercredi 27 novembre 2024 à 15h, entendent dénoncer ce qu’ils qualifient de violation flagrante de leurs droits.
Des expropriations sans consultation préalable
Selon les propriétaires, les démarches initiées par AGEROUTE en vue de l’aménagement des abords du stade Iba Mar DIOP se font sans leur consultation. Ils expriment leur indignation face à ce qu’ils considèrent comme une injustice flagrante, pointant du doigt le traitement privilégié accordé à certains locataires au détriment des véritables ayants droit.
« Nous sommes les propriétaires légitimes de ces maisons, mais les autorités semblent ignorer nos droits. Nous n’avons reçu aucune information claire ni aucune consultation préalable concernant ces expropriations prévues pour décembre », a déclaré El Hadji Cheikh Tidiane Ndiaye, porte-parole des résidents impactés.
Appel à un dialogue et à une compensation équitable
Les habitants réclament l’ouverture immédiate d’un dialogue transparent avec les autorités compétentes. Ils demandent également une compensation juste et équitable pour les pertes subies. « Il est impensable qu’un projet, aussi noble soit-il, se fasse au détriment des droits fondamentaux des citoyens. Nous exigeons que nos propriétés soient respectées », a ajouté Djiby Diallo, chargé de presse pour le collectif.
Mobilisation des médias
Cette conférence de presse a pour objectif d’attirer l’attention de l’opinion publique et des médias sur leur situation critique. Les propriétaires espèrent que leur message permettra de faire pression sur les autorités pour une résolution juste et respectueuse des droits de tous.
Le rendez-vous est donc fixé pour le 27 novembre, à la Rue 1, derrière la RTS, où les propriétaires comptent exposer les détails de cette affaire et appeler à la solidarité face à ce qu’ils qualifient de dérive.
Affaire à suivre.