L’affaire Ndiaga Diouf continue de peser lourdement sur Barthélémy Dias. Déjà déchu de son poste de député en raison de sa condamnation dans ce dossier, le maire de Dakar pourrait également perdre sa liberté si la contrainte par corps, réclamée par la famille de la victime, est appliquée.
Selon le journal Les Échos, cette procédure vise à obtenir le paiement des 25 millions de francs CFA de dommages et intérêts que Barthélémy Dias doit verser en complément de sa peine de deux ans de prison, dont six mois ferme, prononcée par la Cour suprême pour son rôle dans la mort de Ndiaga Diouf.
Impossibilité de paiement constatée
L’huissier de justice chargé de recouvrer cette somme aurait dressé un procès-verbal de carence, confirmant l’incapacité financière de Barthélémy Dias. « Aucune trace de biens, d’avoirs bancaires ou de propriétés n’a été trouvée », a déclaré Me Pape Mor Niang, avocat de la famille de Ndiaga Diouf, qui affirme être mandaté pour lancer la procédure.
Une décision définitive
Pour la famille de Ndiaga Diouf, la contrainte par corps apparaît comme l’unique moyen d’obtenir justice. Me Niang insiste sur le caractère irrévocable de l’arrêt rendu par la Cour suprême : « Toutes les voies de recours sont épuisées. La décision est définitive et exécutoire. »
Un enjeu politique et judiciaire
Cette nouvelle étape dans l’affaire risque d’exacerber les tensions autour de Barthélémy Dias, une figure politique controversée. Si la contrainte par corps est appliquée, elle pourrait marquer un tournant décisif, non seulement pour l’élu, mais également pour la perception de cette affaire dans l’opinion publique.