Le mercredi 26 mars 2025, le Tribunal des flagrants délits de Dakar a condamné l’activiste Ardo Gningue à deux ans de prison avec sursis et une amende de 200 000 FCFA pour des propos jugés contraires aux bonnes mœurs. Cette décision fait suite à des publications sur les réseaux sociaux dans lesquelles M. Gningue avait utilisé des termes considérés comme offensants envers le procureur de la République.
Lors de l’audience, le parquet avait requis une peine de six mois de prison, dont trois mois ferme. À la barre, Ardo Gningue a exprimé des regrets et demandé pardon à la justice, reconnaissant que ses propos étaient une erreur qui ne se reproduirait plus. Ses avocats ont plaidé la relaxe, estimant le réquisitoire du procureur trop sévère. Finalement, le tribunal a opté pour une peine avec sursis, permettant à M. Gningue de recouvrer la liberté après environ dix jours de détention provisoire. Cette affaire souligne l’importance de la responsabilité dans l’utilisation des réseaux sociaux et rappelle les conséquences juridiques possibles en cas de propos jugés contraires aux bonnes mœurs.